Les Principautés de Jynra forment un archipel de cités-états maritimes, où le commerce, la piraterie et la diplomatie se mêlent dans un jeu d’influence constant. Gouvernées par de puissants Princes Marchands, ces cités prospèrent grâce à leurs flottes, naviguant entre légalité et contrebande.
Chaque principauté est autonome, mais toutes reconnaissent un Conseil des Capitaines, une assemblée où se négocient alliances et trahisons. Jynra est un territoire où seule la richesse et l’audace forgent la renommée, et où les règles changent au gré des vents et des courants.
Ces îles sont également un refuge pour les exilés, aventuriers et contrebandiers, attirés par la promesse d’une fortune rapide et d’une liberté totale… du moins tant qu’ils peuvent la défendre.
Le Prince Marchand Dario "l'Ouragan" Velcaro est une figure légendaire au sein des Principautés de Jynra, un marchand-guerrier redouté et une véritable terreur pour l’Empire. Il s'est fait un nom en menant des raids audacieux contre les convois impériaux, utilisant à la fois sa maîtrise des magies élémentaires et ses talents de stratège pour frapper vite et fort.
Dario Velcaro contrôle une flotte de navires et de caravaniers lourdement armés, capables de frapper à travers les mers comme les terres. Son affinité avec les éléments lui permet de manipuler le vent pour accélérer ses déplacements, de soulever les flots pour entraver ses ennemis et d’invoquer des tempêtes de feu sur les champs de bataille. Certains disent qu’il peut même fendre le sol sous les pieds de ses adversaires.
Bien que perçu comme un pirate et un hors-la-loi par l’Empire, il est acclamé comme un héros et un symbole de liberté par de nombreux marchands indépendants et cités rebelles. Son influence au sein du conseil des Princes Marchands est considérable, car même ceux qui le méprisent doivent reconnaître son pouvoir économique et militaire.
Malgré sa réputation de pillard, Velcaro respecte un code d’honneur strict, refusant de s’en prendre aux faibles et ne ciblant que ceux qu’il juge corrompus ou oppressifs. Sa haine de l’Empire vient d’un passé trouble : sa famille, autrefois alliée aux impériaux, fut trahie et massacrée. Depuis, il s’est juré de détruire les ambitions impériales sur les mers et les routes de commerce.
À la Nouvelle Ambre, sa présence est un mystère. Est-il venu pour étendre son influence, chercher une nouvelle source de pouvoir, ou simplement échapper à la vengeance impériale ? Quoi qu’il en soit, les vents du destin soufflent toujours dans sa direction...
Lysaria Brumevoile est une triton, première de son espèce à s’élever au rang de Princesse Marchande de l’Amirauté. Contrairement aux autres seigneurs des mers, elle évite le conflit direct, préférant user de ruse, d’illusions et de magie aquatique pour échapper à ses ennemis. Sa flotte navigue sous la protection de brumes mouvantes, rendant sa cité flottante presque légendaire, un sanctuaire caché dans un océan voilé.
Elle ne pille jamais sans raison et ne laisse aucune victime derrière elle. Chaque ennemi chaviré se voit sauvé, chaque naufragé recueilli. Ses navires apparaissent et disparaissent dans les bancs de brouillard, frappant sans être vus, ne laissant derrière eux qu’un parfum d’embruns et des cales vidées de trésors.
Dans l’Empire, elle est surnommée la "Sirène des Brumes", une créature insaisissable qui chante la défaite de ceux qui la poursuivent. Certains prétendent que son chant peut endormir les marins ou les pousser à voir des mirages, les menant à l’échouage sans qu’elle ne touche à leurs âmes. D’autres disent qu’elle n’est qu’un conte de marins superstitieux.
Mais ceux qui ont croisé son sillage savent qu’elle est bien réelle. Une ombre dans le brouillard, une silhouette aux écailles scintillantes sous la lune, un sourire insaisissable avant de disparaître à nouveau.
Ohé, vent des princes, souffle sur nos voiles,
Nous sommes les libres, maîtres de nos étoiles.
Les flots sont nos routes, l’or notre horizon,
Princes marchands, ensemble, portons l’unisson !
Au large des îles, là où dansent les vagues,
Nos navires voguent, sous les cieux sans entrave.
Marchands, mercenaires, nos cœurs sont de fer,
Pour la liberté, toujours prêts à la guerre.
Ohé, vent des princes, souffle sur nos voiles,
Nous sommes les libres, maîtres de nos étoiles.
Les flots sont nos routes, l’or notre horizon,
Princes marchands, ensemble, portons l’unisson !
Ni rois ni empereurs ne domptent nos destins,
Les mers sont nos trônes, nos mains tiennent le frein.
Chacun son trésor, chacun son serment,
Mais tous unis pour défier les tyrans.
Ohé, vent des princes, souffle sur nos voiles,
Nous sommes les libres, maîtres de nos étoiles.
Les flots sont nos routes, l’or notre horizon,
Princes marchands, ensemble, portons l’unisson !
Des rives de Jynra aux ports du lointain,
Nos noms résonnent, dans le sel et le grain.
Quand vient la tempête, nous restons debout,
Fiers et libres, jusqu’au dernier clou.
Ohé, vent des princes, souffle sur nos voiles,
Nous sommes les libres, maîtres de nos étoiles.
Les flots sont nos routes, l’or notre horizon,
Princes marchands, ensemble, portons l’unisson !