Insurrection

Les Principautés de Jynra

L’Insurrection des Faës Noires est une faction sombre et secrète qui cherche à renverser l'ordre établi à Nirnheim. Menée par des faës rebelles et des morts-vivants humains, cette insurrection est un cri de vengeance contre la reine Cyn'Thiana et son alliance avec l'Empire.

Les Faës Noires vénèrent les anciens titans et cherchent à restaurer leur pouvoir perdu en détruisant les civilisations actuelles. Leurs rangs sont composés de faës dissidents et de morts-vivants relevés par des rituels nécromantiques, souvent les seuls humains à adhérer à cette cause.

L'Insurrection opère dans l'ombre, utilisant la ruse et la terreur pour atteindre ses objectifs, et elle est considérée comme une menace majeure par toutes les autres nations de Nirnheim.

Thal'Diranel, l’Éclipse Noire

Thal'Diranel, l’Éclipse Noire, est un elfe de la Lune à la peau grise et aux cheveux d’argent. Son visage reste caché derrière un masque vénitien pâle, sculpté de motifs lunaires, ne laissant paraître que ses yeux sombres et insondables. Son allure élancée est toujours enveloppée d’un long manteau noir brodé d’argent, évoquant à la fois le mousquetaire et le conquistador oublié.

Armé d’une lame maudite, fine et étincelante d’une lumière maladive, il manie son épée d’une main gantée d’acier, son bras droit emprisonné dans une armure gravée de runes noires. Sa démarche est fluide, ses gestes précis, et chaque mouvement respire l’élégance mortelle d’un danseur funèbre.

Éclaireur et espion de l’Insurrection des Faës Noires, Thal'Diranel tisse sa toile de mensonges et de doutes à la Nouvelle Ambre, infiltrant les esprits et les cercles de pouvoir. Il murmure, observe, séduit, plaçant ses pions dans l’ombre en attendant l’heure d’agir. On le croise rarement deux fois sous le même masque.

Certains disent qu’il porte en lui un fragment d’obscurité vivante, qu’il n’appartient déjà plus ni aux vivants ni aux morts. D’autres murmurent qu’à chaque pleine lune, il efface ses propres souvenirs, condamné à oublier ce qu’il a perdu pour ne vivre que dans les ombres.

Haerion, le Seigneur Oublié

Roi traitre des premiers Hommes

Premier seigneur humain d’autrefois, Haerion s’opposa jadis à la guerre contre les Titans. Mort depuis des siècles, il fut relevé par Malrevix, devenu spectre imposant aux lueurs turquoise, bleu et vert.

Drapé dans une peau de requin-marteau dont la tête forme un casque ancestral, il incarne une figure oubliée des âges anciens.

Son arme, une épée forgée dans une mâchoire de requin dent de scie, est le symbole de sa légende. Membre des Apôtres du Néant, Haerion croit que toute vie doit disparaître pour permettre aux Titans de renaître et à la Création de recommencer.

Silencieux mais implacable, il marche comme une ombre venue d’un passé révolu, porteur de l’oubli et du chaos.

Les Réconciliateurs Noirs :

ils croient à une paix possible, mais à une condition : que les faës aient enfin une terre, une patrie, un droit d’exister sans plier le genou. Ils luttent pour l’autonomie, pas pour la destruction.

Les Vengeurs :

plus amers, plus tranchants, ils estiment que l’honneur des faës ne pourra renaître qu’en faisant payer aux humains les siècles de soumission et d’humiliation. Pas d’annihilation, mais pas de pardon.

Les Hérétiques du Néant :

Les Hérétiques du Néant : eux ne rêvent pas d’un monde meilleur. Ils veulent qu’il n’y ait plus de monde du tout. Pour eux, la mort des titans n’est qu’un prélude. Toute vie doit disparaître. Hommes, faës, magie, matière. Ils sont la lame cachée dans l’ombre de l’Insurrection.

Chant de l’ombre — Interdit dans l’Empire…

Ils nous ont chassés, nommés impurs,
Brisé nos noms, volé nos murs.
Mais les racines n'oublient jamais,
Et dans la nuit, nous sommes restés.

Nous ne plierons plus, nous ne parlerons bas,
La terre se souvient, même quand l’homme l’oubliera.
Par le sang, par l’ombre, par l’âme des titans,
Nous revenons, plus sombres, plus puissants.

Cyn'Thiana pactise, l’Empire prospère,
Mais nous gardons les noms anciens sous la terre.
Car chaque silence porte une mémoire,
Et chaque nuit rallume notre espoir.

Nous ne plierons plus, nous ne tomberons pas,
La nuit se soulève, et le monde oubliera.
Ceux qui nous craignent, ceux qui nous trahissent
Goûteront le réveil de la justice.

Malrevix veille, d’un œil que nul ne ferme,
Son plan s’enracine, discret, mais ferme.
Quand son heure viendra, les chaînes céderont,
Et c’est par lui que nous renaîtrons.

Nous ne plierons plus, nous ne parlerons bas,
La terre se souvient, même quand l’homme l’oubliera.
Par le feu, par les os, par le cri sans fin,
Nous sommes la fin du rêve, et le début du destin.

Ni paix offerte, ni pardon menteur —
Nous portons en nous la première douleur.
Les faës oubliés, les titans bannis,
Forgeront l’aube que vous avez fuie.

Nous ne plierons plus, nous ne tomberons pas,
La nuit se soulève, et le monde oubliera.
Ceux qui nous craignent, ceux qui nous trahissent
Goûteront le réveil de la justice.